Édition du mercredi 16 janvier 2013
La population française en légère croissance
Au 1er janvier 2013, 65,8 millions d’habitants peuplent la France, dont 1,9 million en outre-mer (plus 212 600 habitants à Mayotte), selon les estimations de l’Insee, qui après avoir publié les populations légales pour 2010 (voir Maire Info du 7 janvier), a présenté hier son bilan démographique pour l’année 2012.
Si la population est toujours en augmentation, avec environ 300 000 personnes de plus qu’en 2011, cette croissance est plus faible que les années précédentes, expose l’Insee. Cela s’explique par un solde naturel au plus bas depuis 2003, avec un nombre de décès beaucoup plus élevé qu’en 2011, en raison notamment de la vague de froid de février 2012, et des épidémies consécutives (grippe, gastro-entérite). L’espérance de vie à la naissance, après avoir beaucoup progressé cette année-là, diminue d’ailleurs légèrement pour les femmes (de 85 à 84,8 ans), et reste stable à 78,4 ans pour les hommes.
Le léger recul de la natalité s’explique quant à lui par la diminution du nombre de femmes en âge de procréer, pour un indice de fécondité stable (2,01 enfant par femme). L’âge moyen des mères à l’accouchement augmente encore et atteint 30,1 ans en 2012, soit une hausse de 0,7 année sur la dernière décennie. L’âge au premier enfant est environ de 28 ans, et la fécondité des femmes plus âgées augmente : 6,6 enfants pour 100 femmes de 35 à 39 ans contre 5,2 enfants en 2002.
Le nombre des mariages, lui, repart à la hausse, avec 241 000 mariages l’an dernier, après une baisse quasi continue depuis l’an 2000. Comme pour les naissances, les mariages sont de plus en plus tardifs : les hommes se marient en moyenne, pour la première fois, à 31,9 ans, et les femmes à 30,1 ans – des âges moyens qui ont augmenté de trois ans depuis 1994. On conclut toujours moins de deux mariages pour un divorce : il y a eu 133 000 divorces en 2012.
Télécharger la synthèse des résultats.
Si la population est toujours en augmentation, avec environ 300 000 personnes de plus qu’en 2011, cette croissance est plus faible que les années précédentes, expose l’Insee. Cela s’explique par un solde naturel au plus bas depuis 2003, avec un nombre de décès beaucoup plus élevé qu’en 2011, en raison notamment de la vague de froid de février 2012, et des épidémies consécutives (grippe, gastro-entérite). L’espérance de vie à la naissance, après avoir beaucoup progressé cette année-là, diminue d’ailleurs légèrement pour les femmes (de 85 à 84,8 ans), et reste stable à 78,4 ans pour les hommes.
Le léger recul de la natalité s’explique quant à lui par la diminution du nombre de femmes en âge de procréer, pour un indice de fécondité stable (2,01 enfant par femme). L’âge moyen des mères à l’accouchement augmente encore et atteint 30,1 ans en 2012, soit une hausse de 0,7 année sur la dernière décennie. L’âge au premier enfant est environ de 28 ans, et la fécondité des femmes plus âgées augmente : 6,6 enfants pour 100 femmes de 35 à 39 ans contre 5,2 enfants en 2002.
Le nombre des mariages, lui, repart à la hausse, avec 241 000 mariages l’an dernier, après une baisse quasi continue depuis l’an 2000. Comme pour les naissances, les mariages sont de plus en plus tardifs : les hommes se marient en moyenne, pour la première fois, à 31,9 ans, et les femmes à 30,1 ans – des âges moyens qui ont augmenté de trois ans depuis 1994. On conclut toujours moins de deux mariages pour un divorce : il y a eu 133 000 divorces en 2012.
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